Parcours 2 – Fiv 2: un pingouin dans la place

Voilà la première étape de cette « 2ème » FIV est passée.

La ponction a eu lieu la semaine dernière et a donné une récolte encourageante de 10 ovocytes matures.

Mon réveil de l’AG s’est très bien passée ce qui confirme que ce n’était pas moi qui m’énervait toute seule mais qu’il y avait un souci avec les produits utilisés. Coup de bol immense, je suis tombée le jour de la ponction sur l’anesthésiste qui m’avait reçue en consultation et avait pris au sérieux les palpitations post-AG dont je lui avais parlé. Elle a donc retiré deux produits potentiellement tachycardisant. Résultat: je me suis réveillée en douceur et suis partie de l’hôpital (quasi)en pleine forme. C’est un énorme soulagement et cette anesthésiste est devenue mon héroïne.

En bonne routarde blasée de la pma qui n’écoute plus trop les instructions qu’on lui donne (vous aussi vous avez constaté que vous étiez de moins en moins 1ère de la classe au fil des FIVs?), j’ai complètement zappé l’ovule quotidien de progestérone post-ponction. Ce qui n’est pas très grave en soi en cas de transfert différé mais qui a eu en revanche un effet pas très sympa c’est à dire l’arrivée rapide de règles ultra (mais alors ultra) hard (mon utérus est en gros passé en mode essorage ultra violent avec un flux bien bien hémorragique, QUE.DU.BONHEUR).

C’est donc exténuée et complètement anémiée que je me suis rendue à Cochin avec M. Fivplus4 pour connaître le 1er résultat de notre FIV.

Pour mémoire, nous sommes abonnés aux Blasto-Survivors comme l’a si bien décrit l’interne qui nous a reçus:

  • Parcours 1 – Fiv 3: 18 ovocytes – 1 blasto (accroche mais FC)
  • Parcours 1 – Fiv 4: 11 ovocytes – 1 blasto (Nessie <3)
  • Parcours 2 – Fiv 1: 9 ovocytes – 2 blastos (pas l’ombre d’une accroche)

Une biologiste nous avait reçus pour notre 3ème FIV car j’avais été abattue par ce résultat que je jugeais catastrophique et me voyais déjà m’envoler pour la République Tchèque. Pour elle il n’y avait pas lieu de parler de mauvaise qualité ovocytaire car le blasto était beau et que c’était sûrement « The One ». le Dr G nous avait également rassurés sur le sujet car nous faisions de beaux blastos et qu’en avoir peu n’est pas étonnant quand on a des endométriomes sur les ovaires.

Bref je crois que jusque là je me raccrochais beaucoup à ces « beaux » blastos pour éviter d’angoisser sur leur nombre. Et puis j’espérais quand même qu’on en aurait encore plus qu’un cette fois-ci grâce aux supers effets magiques du Ménopur. Donc quand l’interne nous a annoncé qu’on avait qu’un blasto J6 classé B4BC (« B4 » c’est bien mais « BC » c’est moins bien pour résumer), je n’ai pas réagi avec le même enthousiasme que les deux précédentes fois.

C’est donc lentement mais surement senti l’émotion monter pendant qu’elle m’expliquait comment ça allait se passer pour le transfert et qu’on a commencé à évoquer le blocage au Décapeptyl pour une durée de 3 semaines.

« Trois semaines? » (ma voix a commencé à trembloter) « Mais ce n’est pas un peu court ça compte tenu de la progression post-grossesse de mon adénomyose et la non-accroche de 2 beaux blastos? » (qu’on ne raconte plus que les grossesses « guérissent » l’endométriose, c’est en réalité souvent l’inverse)

« On commence par le 3 mg et si ça ne marche pas, on essayera le 11,25 mg la prochaine fois« .

Je crois que c’est le « la prochaine fois » qui m’a faite basculer.

J’ai commencé à expliquer les larmes aux yeux que je comprenais très bien leur process et le fait qu’ils ne veuillent pas y aller à fond tout de suite mais que nous en étions à notre 6ème FIV, qu’à chaque fois c’était une stimulation et une AG, que « la prochaine fois » impliquait une nouvelle FIV puisque nous n’avions qu’un embryon, que j’étais fatiguée, tellement fatiguée, que je voulais faire le max ce ce qui pouvait être fait pour mettre toutes les chances de notre côté parce que nous ne savions pas s’il y aura une prochaine fois.

L’interne a eu l’air mal, m’a donné un mouchoir et m’a promis d’en discuter l’après-midi avec un médecin.

Ma tirade patho-masochiste m’a au final permis d’obtenir le feu vert pour une injection de 11,25 mg de Déca soit la dose maximale qu’ils acceptent de prescrire et qui devrait provoquer une ménopause de 6 à 8 semaines.

L’injection est prévue pour la dernière semaine d’avril. Je sens que ça ne va pas être super marrant mais ça me donne un peu d’espoir. Quelle femme ménopausée vais-je être? Réponse bientôt!

Et un grand merci à Alisore pour m’avoir rassurée en me disant que sa Belette était une BC. J’espère que ça nous portera chance ❤

 

 

 

FIV en vue!

Nid de pie

Tout est allé finalement très vite depuis l’échec de notre 2ème TEC début décembre.

Janvier: rendez-vous avec notre médecin

Février: examens divers dont une échographie qui a notamment montré une adénomyose focale. Est-ce une amélioration de la situation puisqu’il me semble qu’elle était diffuse lors des précédent examens? Difficile à dire surtout que la radiologue (de confiance) qui m’a fait l’examen m’a indiqué que seule une IRM permet de visualiser correctement une éventuelle adénomyose.

Une prise de sang également, faite alors que je reprenais le Minidril en continu depuis début janvier et qui a montré que j’étais super méga bloquée. Une bonne chose j’espère en vue du blocage au Déca auquel j’aurai droit avant le transfert.

Mars: rendez-vous avec notre médecin (cette fois-ci d’une humeur de rose) puis avec une nouvelle sage-femme super sympa et très douce qui non seulement nous a filé son adresse mail pour la contacter si besoin (grande première en 6 ans de parcours au sein de la Big Machine) mais m’a également répondu dans la journée quand j’en ai fait l’usage.

Et puis une méga accélération puisque j’ai commencé les piqûres trois jours après en vue d’une FIV la semaine du 25 mars.

On repart encore une stimulation courte et un transfert différé mais avec cette fois-ci une base 100% Ménopur.

J’ai aussi eu un rendez-vous d’anesthésiste assez rassurant puisque je pense y avoir été entendue contrairement à l’année dernière. Après mes 3 dernières AG, j’ai en effet eu des palpitations après être remontée dans ma chambre et la dernière fois j’ai cru que j’allais mourir d’une crise cardiaque (alors que je suis toujours très zen avant mes AG). L’anesthésiste m’a prise au sérieux et a noté de retirer deux produits potentiellement tachycardisant. Après la déception de ne pas pouvoir sérieusement envisager une anesthésie locale pour cause d’ovaires difficilement accessibles, j’ai maintenant bon espoir que mon AG se passe bien.

Tout est donc au vert pour l’instant, espérons que cela continue. Prochaine étape demain matin avec la première (et peut-être dernière, vive les stimulations courtes) écho de contrôle.

Allé, on y retourne!

 

Rentrée PMA 2019

Festive sparkling 2019 New Year date

J’avais prévu au début de faire un article empreint de bonne humeur mais malheureusement mon moral du jour a déteint. D’avance désolée, je vous assure que depuis les vacances je respire un peu plus la joie de vivre que ça.

Ce matin nous faisions notre rentrée PMA de 2019.

Pas de nouveau cartable qui sent bon le cuir sous le bras ou d’appréhension face à l’inconnu. C’est avec notre bonne vieille pochette à soufflets multicolores que nous nous sommes rendus à Port Royal aka notre deuxième maison depuis maintenant plus de 6 ans.

On s’est posé dans cette salle d’attente que l’on connaît que trop bien et j’ai scanné les personnes présentes pour tenter de deviner combien d’heureux chanceux étaient présents pour voir la même personne, petit jeu devenu simple avec le temps. J’avais presque tout bon sauf pour la femme assise à côté de nous qui était seule.

Une heure de retard, c’est la norme. J’étais zen, prête à affronter ce rendez-vous avec le Dr G. que nous commençons aussi à bien connaître (6 ans également en mars prochain) et dont nous savons qu’elle a ses bons et ses mauvais jours.

Pas de bol aujourd’hui c’est un mauvais jour. Il n’est même pas 11h mais manifestement le Dr G. a épuisé son quota de patience journalière. La neige? Le système qui plante et l’empêche de donner des rendez-vous? Son ras-le-bol de Port-Royal avec qui elle n’arrive pas à rompre définitivement? Qui sait, on en a vu d’autres.

Sauf que là, il y a eu l’uppercut surprise proféré avec le regard et le ton qui vont bien:

« Vous savez que ça veut dire repartir sur une nouvelle stimulation? »

Et là alors que tu croyais que ça allait bien, que tu avais repris le dessus grâce aux vacances et au temps de qualité passé avec ton miracle, ça se craquelle.

Oui un peu que je sais qu’on doit repartir sur une nouvelle stimulation. 6 ans, 6 stimulations, 5 ponctions, 8 anesthésies générales. Je pense que je commence à savoir à peu près de quoi on cause ici. Et crois moi c’est pas moi qui ai demandé à mener une carrière d’infertile professionnelle. Alors ou bien tu nous dis que ça ne te semble pas raisonnable de rempiler ou bien tu nous exposes le nouveau plan de bataille. Mais la pseudo question qui ne veut rien dire et qui me renvoie à mon pauvre statut d’infertile pathétique c’est non.

Saisie, je suis restée là, sage et docile sur ma chaise. Oubliées les questions que je voulais poser. J’ai encaissé sa mauvaise humeur et j’ai récolté les ordonnances pour les examens à refaire choisissant d’interpréter sa frénésie administrative pour de l’optimisme (voire même un peu de vexation que ça n’ait pas marché la dernière fois et que l’étape ménopause artificielle dont elle n’est pas friande semble ici s’imposer).

En sortant des larmes de lassitude ont commencé à monter. « Ne pas les laisser couler, non. Sois forte. Non s’il te plaît M. Fivplus4, ne me regarde pas, ne le remarque pas, s’il te plaît. Je ne pourrais plus les retenir sinon. »

Spoiler: il m’a regardée.

Seul rayon de soleil de ma journée: dégoter un rendez-vous d’écho le samedi matin avec la même radiologue douce et sympa que j’avais vu il y a un an et demi et qui se trouve être dans les petits papiers du Grand Ponte de l’endométriose (et à qui je vais donc pouvoir discuter adénomyose comme je comptais le faire avec le Dr G.) . On en est là les amis.

Je n’oublie pas bien sûr que j’ai énormément de chance d’avoir déjà un miracle à la maison mais j’ai quand même envie de dire: va crever en enfer DNLP.

Remonter à la surface

Poisson bocal

Merci beaucoup pour tous vos mots de réconfort sous mon dernier post et désolée d’avoir disparu des radars ces deux dernières semaines.

La prise de sang est tombée le week-end où nous déménagions et compte tenu du résultat, je ne me suis pas ménagée.

A ça ce sont rajoutées les règles (très douloureuses) qui sont arrivées dès le lundi suivant, des dossiers stressant à gérer la même semaine, peu de temps passé avec Nessie et le cafard lié au fait d’avoir quitté notre cocon pour un appartement que nous devons encore investir et où les travaux ne sont pas finis.

Je me suis sentie couler, entraînée au fond par un utérus qui me donnait la sensation d’être fait de plomb et de ne plus jamais pouvoir porter la vie.

Les mots de M. Fivplus4 prononcés quelques jours plus tôt « J’ai hâte d’avoir un deuxième bébé » tournaient en boucle dans ma tête jusqu’à ce que je finisse par craquer et finalement m’écrouler en pleurs au bureau.

Comme j’ai la chance d’avoir une boss humaine avec qui je discute beaucoup et qui au cours des dernières années a pu se rendre compte de ce que peut être un parcours PMA, ce craquage a été l’impulsion qui m’a permis de refaire surface.

J’ai exprimé ma souffrance sans culpabiliser parce que j’ai déjà un enfant, j’ai dormi, j’ai commencé à ranger dans le nouvel appartement, j’ai passé du temps avec Nessie… La vie a repris son cours normal. Pas « demain » comme je le prédisais dans mon dernier post mais assez rapidement quand même, et aujourd’hui je peux dire que je vais bien.

Pour l’instant nous ne fermons pas la porte de la PMA. Se prendre deux négatifs après les deux accroches successives obtenues aux FIV 3 et 4 de notre précédent parcours a été un sacré coup derrière la tête mais notre sentiment est qu’il est encore trop tôt pour abandonner l’idéal d’un deuxième enfant.

La seule chose c’est que j’appréhende c’est une nouvelle anesthésie générale ayant mal supporté les trois dernières. J’aimerais bien essayé de négocier une anesthésie locale pour la ponction mais j’ai cru comprendre que ça allait être compliqué. L’une de vous a t’elle déjà pu avoir une anesthésie locale alors qu’elle souffre d’endométriose?

Prochain rendez-vous fin janvier. Je vous tiendrai bien sûr au courant et vous remercie encore pour votre présence et vos mots qui font du bien ❤

 

 

Torture mentale

Et oui cette fois-ci vous n’aurez pas eu droit à un mais à deux articles « attente ».

Désolée de polluer vos fils mais cette attente me rend à moitié maboule et j’ai besoin de l’écrire.

La prise de sang est demain et je crois pouvoir dire que d’ici là je n’aurai pas craqué pour le test urinaire (parce que j’ai réussi à me tenir jusque là et que ce soir je n’aurai pas le temps d’y penser).

Première petite victoire mais j’ai bien peur que cela soit la seule car hier mes brûlures d’endométriose sont revenues comme elles le font à chaque cycle. Elles apparaissent une journée puis s’en vont et j’ai mes règles dans les jours suivants.

Une grand partie de moi est consciente que ce n’est pas bon et commence à faire le deuil de ce gros ventre que je me voyais trimballer sereinement en juillet pour accoucher début août et goûter au luxe d’avoir le papa présent pendant plusieurs semaines pour m’épauler auprès de notre nourrisson.

Mais une autre espère toujours car après tout aucun signe n’est fiable.

Vivement que cette torture cesse. Je crois que c’est pour ça que finalement je prendrai mon courage à deux mains pour appeler le labo demain après-midi et entendre encore une fois « C’est négatif » (puis picoler samedi soir pour oublier).

Tic tac tic tac tic…

sablier-magnetique

Pour notre premier TEC l’attente avait paru assez rapide et je n’avais commencé à psychoter que la veille de la prise de sang.

C’est peut-être l’effet « plus d’embryon au frais » mais l’attente est beaucoup plus difficile à gérer pour ce deuxième TEC puisque je tourne déjà comme un lion en cage depuis hier et ai failli aller acheter un test urinaire ambiance « si c’est négatif c’est pas grave car c’est encore tôt et si c’est positif et bien youpi ». Heureusement que je suis encore dotée d’un peu de raison et me suis auto-fais la leçon: « Super Einstein mais tu sais très bien au fond de toi qu’un tes négatif t’aurait déprimée et qu’un test positif ne te préserve pas d’un taux pourri » (si vous me suivez depuis longtemps, vous avez déjà du remarquer que mes deux personnalités adorent converser).

Peut-être aussi parce que j’ai quelques symptômes: super mal aux ovaires vendredi soir dernier, quelques douleurs de règle depuis et un mini-malaise hier soir en sortant d’une douche pourtant pas très chaude.

Est-ce que ce sont les signes d’un début de grossesse? Ou seulement les effets couplés des ovules de progestan et des patchs de Vivelledot? Ca paraît en effet bien tôt pour les symptômes de l’implantation d’un embryon.

De toute façon, pas le choix; ce sont des prises de sang qui nous diront si oui ou non il y a quelque chose qui se passe là-dedans. Sauf que je n’ai plus envie. Plus envie d’entendre cette voix à l’autre bout du combiné qui me dit d’un ton indifférent voire agacé « C’est négatif » et devoir quand même refaire une prise de sang deux jours après, histoire de bien enfoncer le clou du « C’est négatif » au cas où je n’aurais pas bien assimilé que tomber enceinte n’est pas mon fort.

En fait j’ai juste envie de me rouler en boule et d’hiberner pendant 10 semaines. Voilà.

Opération NuméroBis: Soldat B3BB au rapport

B3BB*Saurez-vous trouver quel titre de film j’ai tapé dans Google pour trouver cette image très à propos?

Ca y est nous avons replongé hier avec le transfert de notre blasto B3BB.

J’avais très peur de l’accident de décongélation parce que ça ne nous ait encore jamais arrivé et manque donc encore à notre collection de tuiles (avec la GEU mais s’il te plaît DNLP te sens pas obligée hein).

Donc gros soulagement quand nous sommes arrivés et qu’une gentille infirmière est tout de suite venue nous dire que tout allait bien et qu’on attendait juste les gynécos avant de pouvoir y aller.

Comme il y a trois ans, nous avons donc pu nous détendre devant un documentaire animalier. Pas d’insémination d’animaux dans les zoo cette fois-ci mais une émission consacrée aux animaux « délinquants » et notamment à des lémuriens qui se droguent en bouffant des mille-pattes géants et à des abeilles ivres qui se font tabasser à l’entrée de la ruche. C’était beaucoup plus fun que la dernière fois où nous avions du nous taper Motus.

Nous étions les premiers à passer donc tout à été assez vite (on zappera les longues minutes passées sur le fauteuil, jambes écartées et spéculum mis en place à attendre que les mecs du labo tiltent que les transferts avaient commencé, l’avantage de la PMA c’est que ça apprend à se détacher complètement de son corps et de son paraître quand c’est nécessaire).

Donc voilà, la première prise de sang est programmée le 1er décembre, encore un samedi…

Comme on aura du monde ce jour là et que je pense que j’aurai du mal à retenir quelques larmes en cas de négatif, je vais essayer de me tenir à ma résolution de la dernière fois et attendre le lundi soir avant de regarder les deux résultats (en revanche c’est sûr, pas de test urinaire cette fois-ci car la dernière fois ça n’avait fait que me pourrir mon vendredi soir et me faire psychoter à mort sur la possibilité que le test ne soit pas fiable, pour finalement me prendre une deuxième baffe).

D’ici là on va essayer de ne plus trop y penser et de vivre normalement (enfin vivre normalement sans ma caféïnomanie dans laquelle j’ai replongé à fond depuis la rentrée) (d’ailleurs si une autre addict à des conseils pour décrocher je prends parce que là j’ai du mal!).

D’ici là je vous embrasse toutes et pense très fort à toutes celles qui vivent des moments difficiles ❤

 

 

Opération NuméroBis: même joueur joue encore

Coin.png

Encore un grand merci pour tous les gentils mots reçus après le résultat négatif de notre premier TEC.

Ce n’est bien sûr pas aussi douloureux que lorsque nous n’avions pas Nessie auprès de nous mais la déception a été grande et comme toujours, recevoir des marques de sympathie de personnes qui savent ce que c’est de se prendre un négatif en pleine face après des mois d’attente fait toujours chaud au cœur <3.

J’embrasse d’ailleurs très fort toutes les copines de galère qui ont aussi mordu la poussière ces dernières semaines et qui je l’espère s’en remettent.

Ici ça va, essentiellement parce que nous avons d’autres projets sympas en cours et aussi parce que nous avons la chance de pouvoir tenter un nouveau transfert.

L’immense espoir qui m’habitait avant le 1er TEC m’a cependant abandonné au bénéfice d’un pessimisme qui s’accentue de jour en jour, l’absence totale d’accroche (qui m’a renvoyée aux échecs de nous deux premières FIVs) m’inquiétant beaucoup.

L’avantage du zéro pointé ceci dit est de pouvoir retenter tout de suite notre chance et c’est ce que nous avons décidé de faire (avec la sensation néanmoins de cramer notre dernier jeton au casino).

On replonge donc dès la semaine prochaine en espérant que nous ne nous sommes pas réembarqués dans un combat de plusieurs années (parce que bordel elle est pour quand cette vie loin des hôpitaux dans laquelle je pourrais ne pas remplacer mes vacances par des arrêts post-AG?).

L’embryon restant est moins beau mais comme c’est un B3BB comme l’était le warrior qui est devenu Nessie, tout semble encore possible.

Je sais que j’ai déjà eu la chance de gagner une bataille contre DNLP mais je prends tous les croisages.

Gros bisous à toutes